Weekend en Transylvanie

Et voilà, je poste enfin un nouvel article, celui que vous attendiez tous sur notre weekend en Transylvanie, le Pays de Dracula...

Nous partons de Bucarest vendredi matin, avec nos deux magnifiques montures d'acier que sont la Dacia Logan et la Ford Fiesta (attention, elles ont un tigre dans le moteur). Ca n'a pas été facile de trouver l'agence de location, pourtant on avait trouvé la rue, mais pas leur enseigne...


Bref, nous voilà partis, le plus dur étant de sortir sains et saufs de Bucarest. Après quelques heures de route, hop, pause déjeuner dans une ville de cauchemar.



Puis on reprend la route pour une petite heure, et nous voilà arrivés à la première ville étape de notre road trip, j'ai nommé Sinaia !

Pourquoi Sinaia, pour son château qui fait peur bien sûr !



Le château en lui-même est plutôt classe, ce qui nous a bien dégoûté, c'est la visite. Le château paraît immense, et la visite n'a durée que 20 minutes, sur un seul étage, avec une guide qui tirait la gueule et qui en plus pétait plus haut que son cul. La loose quoi ! Donc en résumé, pas le droit de visiter les étages avec les chambres, pas le droit de visiter le passage secret, et taxe supplémentaire pour prendre des photos (sans flash en plus).



Après cette déception, nous voilà partis dans un Irish Pub de Sinaia, qui n'a rien d'Irlandais au passage, c'est cher, et ils ont rien sur la carte.



Ensuite, on passe (beaucoup) de temps à chercher un endroit où dormir. Malheureusement, les hôtels les moins chers sont soit fermés (vu que c'est pas la saison de ski), soit "FULL" (là on y croit pas trop, vu qu'aucune lumière n'est allumée, mais bon, on passe notre chemin). On finit donc par trouver des chambres chez l'habitant, une femme qui parle français, et qui nous fait donc trois chambres pour environ 30lei par personne. Elle nous conseille aussi un resto sympa pas loin de chez elle, alors c'est parti !

Resto sympa, presque vide, avec plein de peaux de bêtes et autres trophées sur les murs. On reçoit la carte, et là, magie, ils ont de l'ours au menu ! Ni une ni une, on en commande (enfin pas tous, mais les enimiens oui).



Et je dois vous avouer que l'ours est super bon, en plus je lai tué moi-même avec une prise du sommeil !




Seul point noir du resto, ils sont complètement cons. Chacun avait le plat qu'il avait commandé, mais pas la bonne garniture, honteux !

Pour continuer la soirée, direction le centre ville par des raccourcis casse-gueule,



pour aller dans un bar, puis finir la soirée au City Club, une boîte de la ville, entrée gratuite, mais consos très chères. On met le feu au dancefloor, et ensuite, au dodo !




Le lendemain matin, départ pour Bran, avec son (soit-disant) château de Dracula (cliquez sur le lien). Arrivés à Bran, on trouve un resto pas cher, et on prend tous une soupe et une omelette. Ça fait pas beaucoup à manger, mais pour l'instant, ça suffit.




Pour visiter le château, il faut d'abord passer devant des dizaines de stands de ventes de souvenirs à l'effigie de Dracula et de peaux de bêtes. L'attrape touriste de base quoi !



Bon, visite du château. C'est incroyable le monde qui visite ce château, surtout des roumains en plus, alors qu'ils savent très bien que c'est pas celui de Dracula, bref...

On paye l'entrée comme des gentils touristes (toujours une surtaxe pour les photos), et on y va. Et là, c'est le drame. En fait le château est plus un musée qu'autre chose. Plein de pièces sont inaccessibles, tout est dans des vitrines (même les tapis) et vraiment rien ne se réfère à Dracula, seulement à la famille royale (d'où l'arnaque). On fini la visite (même pas guidée d'ailleurs, donc va comprendre quelque chose de ce que tu vois), et on repart, déçu.




Pour résumé, le château de Dracula, c'est une pure arnaque pour touristes, mais au moins, on pourra dire qu'on l'a fait.

Nous voilà maintenant partis pour Brasov, dernière ville étape de notre road trip. Là-bas, on retrouve Nino, qui nous aide gentiment à trouver des hôtels où dormir. Avec notre chance maintenant légendaire, tous les hôtels sont FULL (on l'a entendu une paire de fois ce mot). Trois heures de recherches infructueuses plus tard, on trouve enfin de quoi dormir. On est séparé: trois dans une chambre d'hôtes, six dans un hôtel. Ça nous revient plus cher que Sinaia, entre 60 et 80 lei par personne, mais on a plus le choix, la soirée sera donc soft.

On mange dans un petit fast food pas cher qui rempli bien la panse, et au final on va boire un coup dans deux bars différents. Ensuite, direction les hôtels, et rendez-vous demain matin.

Levés à 8h pour pouvoir prendre le p'tit déj de l'hôtel (tu parles d'un p'tit déj, mais c'est déjà ça), on lève le camp, on va passer la journée du dimanche "on the road".

On trouve un genre de LIDL roumain, on s'arrête donc faire quelques courses, qui ont été gratuites, puisque la caissière a oublié de prendre notre argent, tanpis pour elle ^^!

Après un petit temps sur la route, on trouve une petite fête de village, avec une scène où dansent des roumains en costumes traditionnels. C'est bien sympa, mais la musique est vite soûlante...



On trouve enfin la route qu'on voulait prendre pour le retour, celle qui est fermée à partir du 1er novembre, à cause de la neige.

Malheureusement, il fait pas super beau, et donc les nuages nous cachent le paysage, c'est dommage.



Une fois rentrés à Bucarest, on file au Carrefour (c'est pas tous les jours qu'on a des voitures pour tout transporter) et on fait des provisions ^^.

On fini par tous manger dans le couloir du premier étage, un repas convivial pour bien terminer ce weekend.

Et voilà, c'est tout pour le moment.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

StoucH

P.S.: Lâchez des comms, bande de kikoo !